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Briggy's world
8 décembre 2013

Je participe ! Lire sous la contrainte - Session No. 11

Lire sous la contrainte

2013 1208 Long titre

http://phildes.canalblog.com/archives/2013/10/20/28248261.html#c58339769

 

Pour cette session No. 11 qui voulait que le titre du (des) livre(s) lu(s) contienne au moins 6 mots, j'ai lu les livres suivants :

 

2013 1208-01 comment j-ai échappé à l-ordre de lumiere

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

Un jeune musulman d’origine pakistanaise, souffrant de la « léthargie spirituelle » qui règne dans les universités américaines, rejoint une école arabe du Caire, afin de se confronter à la réalité de l’islam d’aujourd’hui. Violemment critique envers l’impérialisme occidental, en particulier américain, et les humiliations incessantes que celui-ci fait subir aux pays de culture et de religion différentes, il éprouve la tentation de l’extrémisme. Cela le conduira-t-il à rejoindre l’« Ordre de lumière », un groupe de fondamentalistes islamistes se réclamant de Saladin, en quête de kamikazes pour promouvoir leur cause ? 

Avec un humour et une ironie omniprésents, Haroon Moghul, né au Pakistan, pose un regard captivant et inédit sur le rapport des jeunes musulmans à l’islamisme et à la culture occidentale.

 

Mon avis :

Cette histoire met en scène une douzaine de personnages avec des prénoms qui ne nous sont pas familiers du tout et donc difficile à retenir. Il y a :

- Yaar (le narrateur) et Haris (son colocataire),

- Wanand (le père) et Zuhra (la fille) d'origine Kurde,

- Rojet (le chef), Kibr, Azad, Keyf Khoshi et Mabayn (membres de l' Orde de Lumière),

- Sarah (petite amie de Mabayn)

- Zaheed, Marwan, Mahmoud et Rehell.

Le personnage principal est tiraillé entre sa religion qu'il voudrait appliquer à la règle et ses désirs de jeune homme élevé dans un pays où tout est permis. Il ne sait pas quoi faire, il se sent coupable. Du début à la fin du livre, il va courir dans tous les sens en tentant de ne pas tomber du fil sur lequel il se promène. Car en définitive, il n'est pas prêt et il le sait ...

 

2013 1118 arto paasilinna

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo, la quarantaine sportive, est envoyé par la Sécurité Nationale Finlandaise dans l'ouest de la Laponie pour y enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole spécialisée dans l'agriculture biologique d'herbes aromatiques, de sapins de Noël et de champignons, et objet des plus folles rumeurs. L'inspecteur, promu contrôleur du Ministère de l'Agriculture pour l'occasion, découvre peu à peu que les immenses champignonnières installées au fond d'une ancienne mine de fer sont en réalité un camp de travail forcé où la patronne de l'exploitation, une veuve au caractère bien trempé, séquestre de petits et gros malfrats ayant échappéaux griffes de la justice. Séduit par la philosophie de l'entreprise - et par la fille de la patronne, Sanna - l'enquêteur s'embarque corps et âme dans cet étrange projet.

Un roman drôle et haletant en forme de réflexion sur l'équité et sur les débordements de la volonté de justice.

 

Mon avis :

Ce livre m'a bien plu. Il est drôle, l'histoire est plutôt originale et se termine sur un happy ending. L'idée d'un bagne clandestin est plutôt attreyante. Les gens que la justice n'arrive pas a discipliner légalement le sont dans la plus grande illégalité. Certains en tirent une leçon et repattent dans la vie doux comme des agneaux les autres restent enfermés à vie où perissent dans leur rébellion.  

 

2013 1100 Katherine Pancol - Les-écureuils-de-Central-Park-sont-tristes-le-lundi

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.

Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.

Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue ...

Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi ...

Mon avis :

848 pages ! Je n'ai pas lu les 2 précédents tomes et j'ai dû me familiariser avec tous les personnages aux histoires croisées. Il y a quelques longueurs et un ou deux éléments un peu trop tirés par les cheveux à mon goût, comme par exemple le fait que Junior soit non seulement un enfant surdoué mais également capable de lire dans le cerveaux des gens et entrevoir le futur. Il s'exprime d'une façon qui fait froid dans le dos lorsqu'on réalise qu'il n'a que 3 ans ! La méchanceté d'un côté et la naiveté de l'autre de certains des personnages (Henriette et Joséphine pour ne citer qu'elle) sont également un peu exagéré. Je suis évidemment passée par un bon nombre d'émotions en lisant ce livre. Je pensais ne pas arriver à le finir, j'ai eu hâte de savoir la fin, je me suis énervée en me disant c'est trop nunuche j'arrête, et puis il y a eu des moments où ce que je lisais me donnait l'impression d'être un écho de pensée positive que j'ai fini par corner toutes les pages qui m'inspiraient en pensant en cité quelques unes ci-dessous.

P 218 "... Peut être qu'on est toujours plus clairvoyant pour les autres que pour soi. On sait ce qu'il faut faire pour les aider et on l'ignore pour soi même ..."

P 231 "... tu sais Zoé, la vie est belle mais le monde, non... et ça l'avait enchntée, la vie est belle, mais le monde, non, parce que ça lui donnait de l'espoir et elle avait cruellement besoin d'espoir ..."

P 238 

P 241 

 

2013 1130 L'incroyable histoire de Melle Paradis

 

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

A dix sept ans, Maria-Theresia von Paradis est un être d'exception: fille unique du conseiller de l'impératrice d'Autriche, pianiste virtuose, belle et aveugle. Lorsque son père fait appel au célèbre Mesmer qui soigne par magnétisme, elle découvre la passion et toutes les émotions dont sa cécité la protégeait.

Au siècle de Mozart et Salieri, un roman lumineux où tout est dit des sentiments, du destin et de la liberté.

Mon avis :

J'ai lu celui-ci très vite. L'histoire est très agréable. Maria-Theresia est aveugle depuis l'âge de 3 ans. Après être passer par différents traitements les plus atroces les uns que les autres elle est décidée à rester aveugle. Malgré la promesse faite par son père autoritaire, elle est confiée à Franz Anton Mesmer qui est magnétiseur. Mesmer a la théorie qu'un évènement choquant s'est produit dans l'enfance de Maria-Theresia qui a fait que celle-ci se soit automutilée et rendue aveugle. Après la méfiance, il y aura la confiance absolue puis l'amour passionnel et enfin l'abandon. Maria-Theresia prend la décision finale de retourner dans le noir afin de pouvoir continuer à jouer du piano dans le seul but de voyager et de gagner son indépendance.

 

page 75 ... "L'expérience d'une femme ne sert jamais à une autre. En amour seule la souffrance est source d'enseignements. Il faut s'abandonner à la passion corps et âme, se brûler aux feux du désarroi, de l'incompréhension, de la jalousie, de l'amertume, puis s'isoler, soigner ses plaies et espérer s'y donner moins totalement, moins naivement la fois suivante. L'amour est comme le rocher de Sisyphe. On espère à chaque fois le hisser au sommet de la montagne, mais soit il tombe de très haut soit il s'effrite? La réalité de l'amour fait mûrir les coeurs tendres. Elle peut aussi détruire les âmes fragiles" ... 

page 128-129 ... "La cécité m'a longtemps protégé d'une réalité qui n'est pas belle à regarder. J'ai ouvert les yeux sur un monde dont je ne savais rien et qui chaque jour se révèle plus décevant. Il n'y a pas de place pour les âmes simples et naives qui pensent qu'aimer son prochain suffit à leur bonheur. Ni les arts ni l'amour ne font marcher le monde. L'ambition est le suel moteur. Grimper toujurs plus haut, gagner en influence,  voilà qui interesse bien plus les gens que la faàon dont s'élabor eun concerto ... " 

page 153-154 ... "J'ai aimé un homme passionnément. Il avait des sentiments pour moi, mais il m'a sacrifié à sa carrière. Il m'a offert le rêve d'une vie ensemble, puis il a laissé les autres détruire ce rêve. Voir est une sensation agréable, mais ouvrir les yeux sur la véritédes coeurs et des êtres est un spectacle que je préfère oublier. L'homme est moins laid lorsqu'on l'imagine. J'en ai assez vu. Si c'est pour vivre entourée de menteurs, de flatteurs, d'hypocrites et d'ambitieux, je préfère retourner dans mon monde. Celui où chaque couleur a sa noteet chaque intonation sa vérité, où je me sens en charge de mon destin. Les aveugles font peur. S'ils ont du talent, cette frayeur se transforme en respect. Cela me convient. Reconquérir mon piano est ma priorité. Comme le peu de vision qui me reste m'abandonne, je vais retrouver mon agilité et la technique suivra. Chaque jour je vois moins bien et je joue mieux. Surtout, je retrouve la foi. Les jeunes filles qui aiment le Christ deviennent religieuses. Moi j'aime la musique au point de vouloir lui dédier ma vie. La vue nuit à mon jeu. Je l'abanddone sans regret. Ell e ne m'a apporté que des chimères." ... " Ne vois tu pas qu'un monde sans musique est un monde aveugle? La musique est la seule parole dont l'âme dispose. Je veux m'y consacrer, afin que le monde l'écoute au lieu de se contenter de l'entendre."

 

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Commentaires
P
Waouuh! 4 participations d'un coup! Merci beaucoup.<br /> <br /> Je ne connais que celui de Pancol (qu'on m'a offert mais que je n'ai pas lu).<br /> <br /> Le dernier pourrait m'intéresser.<br /> <br /> Très bonne soirée à toi.
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