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Briggy's world
18 janvier 2014

Je participe ! Lire sous la contrainte - Session No. 12

 

Lire sous la contrainte

2014 0119 Session No 12 - Nom de famille

http://phildes.canalblog.com/

Pour cette douzième session de ce challenge "Lire sous la contrainte", j'ai lu les livres suivants:

 

1- Le Démon et mademoiselle Prym de Paulo Coelho 

2013 1216 Le demon et Mademoiselle Prym

Ce qui est écrit au dos du livre :

L'homme est-il bon ou mauvais ? Entraînés par un mystérieux étranger, les habitants d'un petit village ont une semaine pour choisir entre le Bien et le Mal. "Depuis ses origines, écrit Paulo Coelho, la race humaine est condamnée à se mouvoir dans l'éternelle Division entre les deux opposés. Et nous nous retrouvons ici et maintenant avec les mêmes doutes que nos ancêtres. Ce livre a pour objectif d'aborder ce thème en utilisant, à certains moments de son intrigue, des légendes qui l'illustrent.

Une parabole sur le combat que se livrent en nous les ténèbres et la lumière, et une réflexion sur la liberté que nous avons, à chaque instant, de choisir notre chemin"

"Dans cette parabole moderne, Paulo Coelho dresse une apologie du stoicïsme, et enseigne, à l'instar de la lettre de Saint Pierre, que la paix intérieur se construit et se renforce sans cesse comme une forteresse qui préserverait la légende personnelle de l'homme ... Une alchimie curieuse et lumineuse" - Isabelle de Montvert-Chaussy (Sud-Ouet)

Mon avis :

J'ai bien aimé. Melle Prym n'est pas très appréciée de ces congénères. Ils semblent penser avoir fait le maximum pour l'aider (elle est orpheline) mais n'apprécient guère son attitude légère (dont certains ont profité sans aucune honte). Parce que la rencontre entre l'étranger et Melle Prym se fait dans la plus grande discrétion, chacun se félicite, que cette fois, Melle Prym n'ai eu aucun traitement de faveur de la part de cet homme qui semble "si bien". La jeune fille et cet homme sans espoir (plus "noir" que "blanc" en apparences) vont alors se livrer une bataille d'une semaine à la fin de laquelle la preuve qu'il ne faut pas se fier aux apparences est bien vrai et que l'être humain peut révéler différentes facettes de sa personnalité selon les cirsconstances et son aptitude à faire face aux épreuves de la vie.

J'ai aimé :

P. 13 : ... C'est au moment où nous nous y attendons le moins que la vie nous propose un défi destiné à tester notre courage et notre volonté de changement; alors, il est inutile de feindre que rien n'arrive ou de se défiler en disant que nous ne sommes pas encore prêts. Le défi n'attend pas. La vie ne regarde pas en arrière. Une semaine, c'est une fraction de temps plus que suffisante pour savoir si nous acceptons ou non notre destin...

P. 63 : ... Elle venait de se rendre compte qu'il existe deux choses qui empêchent une personne de réaliser ses rêves : croire qu'ils sont irréalisables, ou bien quand la roue du destin tourne à l'improviste, les voir se changer en possible au moment où l'on s'y attend le moins. En effet, en ce cas surgit la peur de s'engager sur un chemin dont on ne connaît pas l'issue, dans une vie tissée de défis inconnus, dans l'éventualité que les choses auxquelles nous sommes habitués disparaissent à jamais. Les gens veulent tout changer et, en même temps, souhaitent que tout continue uniformément...

P. 69 : ... Autrement dit, le Bien et le Mal ont le même visage. Tout dépend seulement du moment où ils croisent le chemin de chaque être humain....

P. 85 : ... Celui qui accepte de baisser le prix du produit qu'il vend a sûrement un besoin désespéré d'argent. Celui qui profite de cette situation affiche un mépris profond pour la sueur et les efforts d'un homme qui a travaillé pour produire quelque chose... 

P. 126 : ...Une belle histoire, dit-il. Ahab connaissait réellement la nature humaine : ce n'est pas la volonté d'obéir aux lois qui fait que tous se comportent comme l'exige la société, mais la peur du châtiment. Chacun de nous porte en soi cette potence.

P. 130 : ... Vous êtes un homme qui a souffert et qui réclame vengeance, dit-elle. Votre coeur est mort, votre âme erre dans les ténèbres. Le démon qui vous accompagne a le sourire, parce que vous êtes entré dans le jeu qu'il a réglé...

P. 136-137 : ... tout ce qui lui était arrivé avait un sens - et ce sens c'était justement, de montrer que le destin de chacun est tracé d'avance. La tragédie surgit toujours et rien de ce que nous faisons ne peut changer une ligne du mal qui nous attend...

P. 192-193-194 : ... la plupart des premiers habitants étaient des scélérats, il estimait que le rôle des curés se réduirait à les inciter de nouveau au crime par des menaces de tourment. Des hommes  qui n'ont rien à perdre ne pensent jamais à la vie éternelle. "Dès que le premier curé s'installa, Ahab comprit qu'il y avait ce risque. Pour y parer, il institua ce que les Juifs lui avaient enseigné : le jour du pardon. Mais il décida de lui donner un rituel à sa façon. Une fois par an, les habitants s'enfermaient chez eux, établissaient deux listes, puis se dirigeaient vers la montagne la plus haute où ils lisaient la première liste à l'adresse des cieux : Seigneur, voici les péchés que j'ai commis contre Ta loi. Vols, adultères, injustices et autres péchés capitaux. J'ai beaucoup péché et je Te demande pardonde T'avoir tant offensé. ensuite - et c'était la trouvaille d'Ahab - les habitants tiraient de leur poche la seconde liste et la lisaient de même à l'adresse des cieux : Toutefois , Seigneur, voici les péchés que Tu as commis à mon encontre : Tu m'as fait travailler plus que le nécessaire, ma fille est tombée malade malgré mes prières, j'ai été volé alors que je voulais être honnête, j'ai souffert sans raison. Après avoir lu la seconde liste, ils complétaient le rituel : J'ai été injuste evers Toi et Tu as été injuste envers moi. Cependant, comme c'est aujourd'hui le jour du pardon, Tu vas oublier mes fautes comme j'oublierai les Tiennes et nous pourrons cont inuer ensemble un an de plus.

P. 226 ... - Mon pantalon a deux poches, expliqua le curé. Dans chacune, il y aun billet où j'ai écrit une maxime, mais je ne mets de l'argent que dans la poche gauche. Intriqué, le nouvel évêque lui demanda quelles étaient ces maximes. - Sur le billet de la poche droite, j'ai écrit : je ne suis rien, sinon cendre et poussière. sur celui de la poche gauche : Je suis la manifestation de Dieu sur la terre. Quand je vous la misère et l'injustice, je mets la main à la poche gauche et j'aide mon prochain. Quand je vois la paresse et l'indolence, je mets la main à la poche droite et je constate que je n'ai rien à donner. De cette façon, j'arrive à mettre en équilibre le monde matériel et spirituel.

P. 264 ... Celui qui aime en espérant être payé de retour perd son temps.

 

 2 - Le journal du Capitaine Wentworth d'Amanda Grange

2013 12-02 Le journal du capitaine Wentworth - Amanda Grange

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

"J'ai enfin admis ce que, je crois, je savais depuis le début : je suis toujours amoureux d'elle. Je n'ai jamais cessé de l'aimer. En huit ans, je n'ai jamais vu son égale, parce qu'elle n'a pas dégale".

Lorsque Frederick Wentworth, promis à une brillante carrière dans la Marine, et Anne Elliot se rencontrent, ils tombent amoureux et se fiancent. Mais la marraine de la jeune femme la persuade de mettre fin à cette union. Des années plus tard, après être devenu capitaine e avoir fait fortune, Wentworth la retrouve. Il s'aperçoit très vite que ses sentiments pour Anne n'ont pas changé. Elle est toujours belle et pleine d'esprit. La vie leur accordera-t-elle une seconde chance ?

Mon avis :

Oh la la ! ce livre est d'un ennui mortel. Une histoire d'amour bien plate sans intérêt aucun !

J'ai aimé :

P. 136 ... "Jamais je n'épouserai une femme qui n'a pas confiance en moi, et qui est inconstante. Une parole, une fois donnée, doit être tenue. La loyauté, le courage et la détermination, voilà les valuers auxquelles je crois. Anne les partageait, du moins je le pensais. Mais je me trompais, car ce n'est pas le cas, conclus-je avec désespoir. 

 

 3 - La terrible vengeance du chevalier d'Anzy de François Cérésa

2013 12-03 La terrible vengeance du chevalier d-Anzy - Francois Ceresa

Ce qui est écrit au dos du livre :

Le chevalier Louis d'Anzy est un jeune aristocrate aux sympathies révolutionnaires. Blessé aux Tuileries, il est soigné par un lord anglais et sa fille Mary. Entre Louis et cette dernière, c'est le coup de foudre. Avec d'autres aristocrates, ils quittent la France et s'embarquent pour l'Angleterre. Mais lors de la traversée, Louis est jeté à la mer. Il est sauvé par un cuisinier et sa fille, la ravissante Esther. Un autre amour ? Louis ne songe qu'à se venger...

Avec le cuisinier, il ouvre à Londres un grand restaurant qui sera celui de toute la noblesse en exil. Des émigrés comme Rivarol, Montlosier, Chateaubriand et le comte d'Artois s'y bousculent. Parmi eux, il y a aussi les passagers de la traversée. Louis va pouvoir assouvir son désir de vengeance. Mais entre la blonde Mary et la brune Esther, il devra choisir. 

François Cérésa est journaliste et romancier.

Mon avis :

Celui-ci m'a donné beaucoup de fils à rétordre !  Je pensais ne jamais pouvoir le terminer. Pourtant je tenais vraiment à savoir de qui de Mary ou d'Esther finirait avec Louis. Après l'avoir plusieurs fois abandonné dans un coin j'ai fini par le lire jusqu'à la fin. Je ne l'ai pas plus apprécié que ça. Louis (le personnage principal) a une vie plutôt mouvementée. Entre le devoir de servir son pays et la vengeance qui l'anime  il va et vient et tout le petit monde qui l'entoure vit en parallèle sa vie tout en se languissant de lui ou se réjouissant de sa soi disant mort plusieurs fois annoncée. En tout cas une chose est sûre c'est qu'il ne laisse personne indifférent. Je n'ai pas aimé parce qu'il y trop de dépravation et de luxure à mon goût. Je n'ai pas non plus aimé la façon dont certains sont manipulés, torturés ou tués. Ce qui me choque le plus en repensant à ce livre c'est qu'une partie des évènements relatés soient (peut être) historiquement vrais ! 

 

4 - Létrange voyage de Monsieur Daldry de Marc Levy

L-étrange voyage de Monsieur Daldry

 

Ce qui est écrit au dos du livre :

A la fête foraine de Brighton, une voyante prédit à Alice qu'à l'issue d'un long voyage et de sept rencontres, elle trouvera l'homme qui la cherche depuis toujours.

Etrange prémonition... pourtant, M. Daldry, son excentrique voisin de palier, l'encourage à partir. Ils se connaissent à peine et voilà le duo qui s'envole pour Istanbul.

Des bazars étincelants jusqu'aux rives du Bosphore, menant une enquête surprenante à travers les vieilles ruelles de la cité, alice et Daldry assemblent les pièces d'un puzzle qui, révélant peu à peu les secrets d'un passé enfoui, décidera de leur avenir.

"Un complexe tour de passe-passe amoureux. C'est bien là le talent de Marc Levy, remarquable conteur" Pierre Vavasseur - Le Parisien

Mon avis :

J'ai adoré ! La fin n'est pas du tout celle à laquelle on peut s'attendre lorsqu'on débute la lecture. Ce livre m'a d'autant plus qu'il se passe à Istanbul. Il y a de l'humour, de l'espoir, du courage, de l'amitié, de la patience, de l'amour ...

 

J'ai aimé :

P. 83 ... - Je m'étais juré, dit-il au milieu d'un silence, d'aller un jour m'entretenir d'homme à homme avec lui. De lui expliquer que la vie que je menais était celle que j'avais choisie. Je n'avais jamais jugé la sienne, il y aurait pourtant eu tant à en dire, et j'attendais de lui qu'il fasse de même.

- Même s'il s'interdisait de vous le dire, je suis certaine qu'il vous admirait.

- Vous ne l'avez pas connu, soupira Daldry.

- Quoi que vous pensiez, vous étiez son fils.

- J'ai souffert de son absence pendant quarante ans, je m'y étais résolu. Et maintenant qu'il n'es plus là, étrangement, la douleur sembe le plus vive...

P. 194 ... Mais comme ma mère, qui n'est hélas plus de ce monde, me disait toujours : "Le non, vous l'avez déjà ma fille, risquez le oui".

... - C'est à désespérer, vous réussissez partout où j'échoue. Enfin, j'imagine que seul le résultat compte...

P. 264 ... - Le parfumeur de  Cihangir. Il m'a permis d'imaginer de nouveaux projets. Je me trompais chez lui l'autre jour, ce ne sont pas seulement des parfums d'intérieur que je recherche, mais des parfums de lieux, ceux qui nous rappellent des instants qui nous ont marqués, des moments uniques et disparus. Saviez-vous que la mémoire olfactive est la seule qui ne se délite jamais ? Les visages de ceux qu'on a le plus aimés s'effacent avec le temps, les voix s'oublient, mais les senteurs, jamais. Vous qui êtes gourmand, que resurgisse l'arôme d'un plat de votre enfance et vous verrez tout renaître, chaque détail ...

Il a approché le coffret pour me faire sentir et m'a demandé d'en reproduire l'odeur, avant que celle-ci ne s'efface à jamais. Je lui ai bêtement répondu que c'était impossible. Pourtant, après son départ, j'ai noté sur une feuille de papier tout ce que j'avais senti dans cette boîte. Le métal rouillé à l'intérieur du couvercle, le chanvre de la cordelette, le plomb du soldat, l'huile d'une peinture ancienne qui avait servi à le colorier, le chêne que l'on avait sculpté pour fabriquer un jouet, la soie poussiéreuse d'un petit drapeau, une bille d'agate, et j'ai rangé cette feuille, sans savoir quoi en faire. Mais aujourd'hui je sais. Je sias comment faire ce métier, en multipliant les observations, comme vous le faites avec vos carrefours, en tentant l'impossible pour recomposer un parfum avec des dixaines de matières. Ce qui vous anime, ce sont les formes et les couleurs et moi les mots et les odeurs...

P. 313 ... - Je te demande juste de faire attention à lui. Tu sais, les coups de foudre, çà n'existe que dans les livre. Dans la vie, les sentiments se  construisent aussi lentement que l'on battitsa maison, pierre par pierre. Si tu imagines que je me suis pâmée d'amour devant mon cuisinier de mari la remière fois que je l'ai vu ! Mais, après quarante années de vie commune, je l'aime drôlement, cet homme. J'ai appris à aimer ses qualités, à m'accomoder de ses défauts et, quand je me fâche avec lui, comme hier soir, je m'isole et je réfléchis... j'imagine une balance; sur un plateau, je pose ce qui me plaît chez lui et, et sur l'autre, ce qui m'énerve. Et quand je regarde la balance, je la vois en équilibre, penchant toujours légèrement du bon côté. C'est parce que j'ai la chance d'avoir un mari sur lequel je peux compter.

  

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Commentaires
P
J'ai été un peu vite. J'en ai zappé deux. Merci et bonne soirée.
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P
Merci pour cette double participation à mon challenge.<br /> <br /> Monsieur Daldry, je n'ai pas aimé plus que ça. Ce n'est pas le meilleur de Marc Levy, je trouve.<br /> <br /> Paul Coelho, j'en ai lu un ou deux mais je n'ai pas accroché.<br /> <br /> Bonne fin de soirée.
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