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Ce qui est écrit au dos du livre :
Trois mille ans se sont écoulés depuis l'extermination des doryphores, et les hommes se croient désormais seuls dans l'univers. Or, sur la planète Lusitania, on découvre l'existence des piggies, bipèdes mi-hommes mi-cochons doués d'intelligence. Des scientifiques sont détachés pour les étudier mais, sans mobile apparent, ils sont assassinés. L'humanité s'interroge : doit-on s'inquiéter de cette nouvelle menace, et la détruire ? Afin de rendre hommage aux victimes, on convoque sur la planète un porte-parole des morts. Mais voilà, dans ses bagages se trouve un cocon où vit la dernière reine des doryphores. Car cet homme n'est autre qu'Ender, le xénocide.
Mon avis :
Après avoir accepté les trois mille ans écoulés, je me suis plongée à nouveau dans cette histoire un peu roccambolesque à mes yeux. Les piggies sont encore plus étranges que les doryphores et la planète Lusitania est loin d'être un paradis. Ender s'est donc volatilisé et se fait désormais appeler le porte-parole des morts. Il a une très puissante amie Jane qui le seconde dans tous ses faits et gestes. Après avoir vécu relativement tranquille quelques années auprès de sa soeur bien aimée, Ender s'envole vers Lusitania qu'il atteindra 22 ans (deux semaines pour lui) après son départ avec dans ses bagages la reine des Doryphores qu'il a finalement sauvé et gardé bien au chaud pendant toutes ces années, en espérant pouvoir lui trouver un endroit où elle pourrait vivre et se multiplier sans risques. Les habitants de Lusitania ne voient pas son arrivée d'un très bon oeil mais après certains évènements il est clair qu'il leur sera d'une grande utilité.
La religion, le pouvoir, la manipulation sont présents du début à la fin. Mais aussi certaines bizzareries qui à mes yeux ne sont pas vraiment crédibles. Disons que l'auteur avait beaucoup d'imagination et certaines fixations.
Extraits :
P. 158 ... Comment cet inconnu osait-il s'imposer chez elle et déchirer brutalement tous les rideaux qu'elle avait fermé !
- Je n'accepterai pas, déclara-t-elle. Vous n'avez pas le droit de fouiller dans la vie de mon mari. Il haussa les sourcils. Elle connaissait le Code Stellaire aussi bien que lui, de sorte qu'elle savait parfaitement bien que non seulement il en avait le droit, mais aussi que la loi le protégeait dans sa recherche de la vérité sur la vie de la personne décédée.
- Marcao était une individu pitoyable