Paris sous le Second Empire. Les ambitieux travaux d'Haussmann détruisent des quartiers entiers, générant des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit Journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie. Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur, Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé…
Portrait d’une âme pure, récit documenté d’une implacable mutation, ce livre marie la sobriété de l’écriture aux élans du romantisme classique. Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Les lettres tendres, au charme délicat que Rose adresse à son défunt mari recréent le vieux Paris et nous serrent le cœur. Marie Claire.
Mon avis :
Je n'ai pu me détacher de ce livre qu'après l'avoir entièrement lu. Bien que la fin ne soit pas une fin que j'appelle heureuse, ce roman m'a plu. Le personnage de Rose est attachant, terriblement délicat. Elle est à la fois naive et très forte mentalement dumoins en apparence. Rose est dans une bulle qui l'a protège de terribles secrets. Secrets qu'elle finira par livrer à son défunt mari sous forme d'un récit qu'elle imagine écrire à celui-ci. Et puis il y a également le personnage d'Alexandrine la fleuriste qui jusqu'au bout du drame reste attachée à Madame Rose.